Ustaritz: Opacité sur la composition des commissions de l'Agenda 21 et le lancement des comités de quartiers.

Publié le par Ustaritz protégeons l'Environnement

Afin de mieux comprendre ce que nos élus locaux disent nous préparer au nom de l’Agenda 21, est de fait, en grande partie finalisé par la région Pays Basque depuis quelques années déjà. L'objectif principal étant de promouvoir le développement durable du territoire. Cette démarche aurait donc abouti à un plan d’action voté en 2006 qui serait en train d’être mis en œuvre par les communes (voir le site de la mairie d'Urrugne qui a su conjuguer démocratie participative et projet d'action).

  • Je vous invite à lire un extrait de Qu’est-ce qu’un Agenda 21 local ? sources du Ministère du développement durable http://www.developpement-durable.gouv.fr/-Agenda-21-et-projets-territoriaux et  de prendre connaissance de celui consacré au Pays Basque.

La démarche participative à Ustaritz, telle proposée par la municipalité soit par l'instauration de comités de quartiers effectif depuis le Conseil Municipal du 30 octobre dernier et le vote d'un Règlement Intérieurne laisse pas, contrairement à ce qu'affirme M. B.Carrère, une grande latitude de fonctionnement. Les préconisations décrites par le Ministère du DD sont loin d'être appliquées dans notre commune notamment en terme de transversalité.

Participer aux commissions  de l'Agenda 21 à venir comme celle d'Octobre où a été évoqué un projet éolien, relève du parcours du combattant ou de cooptations affutées. La désignation de membres dit "qualifiés" pour reprendre le terme utilisé dans le courrier de M. Carrère, a été faite dans la plus grande opacité. L' élue de l'opposition (bannière UAG) et secrétaire de EELV Pays Basque a t-elle participé à ces commissions environnementales et qu'elle est sa position sur ce dossier ?

Plus surprenant encore, ils n'ont donné "écrivent-ils", aucune place privilégiée  aux associations pourtant reconnues pour leur combat de la LGV à Ustaritz.

Deux autres sujets évoqués précédemment dans ce blog sont toujours d'actualité:

  • La gestion de la forêt qui par délibération communale a procédé via l'ONF d'oct. 2013 à ce jour, à une coupe exceptionnelle par sa violence soit de 24 hectares. La norme pour notre commune étant de 4 hectares par an pour une coupe dite de régénération. Le fruit de cette vente a rapporté à la commune près de 80.000€. Tous les ans approximativement vers Mars une commission se réunie avec les associations (lesquelles ?), les élus et l'ONF: Exigeons une replantation plutôt qu'une régénération naturelle et la conservation du milieu existant car proche d'une zone natura 2000. L'ONF maître d'oeuvre, la mairie maître d'ouvrage ont-t-ils établi toutes les pièces administratives et panneaux d'information à priori à situer aux abords de la forêt.  L'onf a-t-elle informé la mairie de la période prévisionnelle de la réalisation du chantier ? A-t-elle invité la mairie (Tomas Daguerre) aux réunions de chantier et à la reception des travaux de coupe de 24h dites de régénération ? Voir cahier des charges de l'ONF et leurs prescriptions.

  • Projet Eolien. Cf. courrier de M. Carrère du 17 nov. La mairie a effectivement été approchée par une société pour présenter un projet qui a été exposée en commission Environnement lors d'une réunion dans le cadre Agenda 21 au mois d'Octobre. Qui composait cette commission ? quels sont et  la  nature du dossier et l'emplacement du projet. Exigeons une réponse et l'accès au dossier. Vous souhaitez connaitre l'impact de l'éolien voir site http://environnementdurable.net/

 

Les sujets DD, Forêts et Energies renouvelables doivent être débattus dans le cadre des commissions AGENDA 21 et non réservés au seul Conseil Municipal ni même aux seuls membres des commissions tenues par les élus qui n'ont pas forcément les qualifications nécessaires. Les Associations doivent y siéger en permanence. Les comités de quartiers où s'expriment les citoyens que nous sommes ne doivent pas être paramunicipaux. Ils doivent conserver leur indépendance face à la municipalité. Un comité de quartier n'est pas un faire-valoir ni une boite à outils pour les prochaines élections municipales à venir.

 

Fabienne Brouzeng-Lacoustille

ps: Ces propos n'engagent que moi. J'ai donné tout récemment ma démission au poste de secrétaire que j'occupais depuis plus de 4 ans à UDE.

 

Qu’est-ce qu’un Agenda 21 local ?

16 mars 2012 (mis à jour le 6 novembre 2014) 
 

La France s’est engagée à Rio, lors de la conférence sur l’environnement et le développement à mettre en œuvre l’Agenda 21 de Rio, programme d’actions pour le 21e siècle orienté vers le développement durable.

La Déclaration de Rio mettait en avant, dans son article 28, le rôle essentiel qui revient aux territoires et aux collectivités locales en matière de développement durable. C’est ainsi qu’à chaque niveau de collectivité, revient la responsabilité d’élaborer, pour son territoire, et de mettre en œuvre, un programme d’action répondant aux principes de l’Agenda 21.

Adopté en réunion interministérielle en juillet 2006, le cadre de référence national des projets territoriaux de développement durable, élaboré en concertation avec les autres ministères, les associations d’élus et les collectivités locales, a permis de donner un cadre et une définition commune aux agendas 21 locaux.

Il rappelle que le développement durable poursuit cinq finalités essentielles :

  • lutte contre le changement climatique et protection de l’atmosphère
  • préservation de la biodiversité, protection des milieux et des ressources
  • épanouissement de tous les êtres humains
  • cohésion sociale et solidarité entre territoires et entre générations
  • dynamiques de développement suivant des modes de production et de consommation responsables,

et identifie cinq éléments déterminants pour assurer le succès d’une démarche de développement durable :

  • une stratégie d’amélioration continue
  • la participation des acteurs
  • l’organisation du pilotage
  • la transversalité des approches
  • l’évaluation partagée

Ces dix points-clefs peuvent être déclinés par tout type de territoire.

S’il est important que soient partagés un langage, une méthode et des objectifs communs, il appartient bien sûr à chaque territoire, en partant de ses spécificités culturelles, géographiques, économiques, sociales et sociétales, de trouver son propre chemin pour progresser vers un développement plus soutenable, dans l’objectif de construire, pour tous, un avenir solidaire.

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