Bulletin n° 182 du CADE avec les textes de l'AG

Publié le par Ustaritz Protégeons notre Environnement

 Bulletin n° 182 du CADE avec les textes de l'AG
A disposition, les documents utilisés lors la dernière assemblée générale annuelle du CADE, le 21 janvier 2016: Bilan 2015 - Thèmes de discussion -  Rapports financiers - Activités institutionnelles et Actions juridiques
Rappel des rendez-vous importants:
  • Réunion de la Commission « Transports » le jeudi 11 février 2016 à 18h au Polo Beyris
  • Réunion de la Commission « Eau » le jeudi 18 février 2016 à 18h à La maison pour tous d’Anglet
  • Réunion de la Commission « Déchets » le vendredi 19 février  2016 à 18h au Polo Beyris
  • Réunion du Comité de Liaison le jeudi 25 février 2016 à 18h au Polo Beyris
AG du CADE : 21 janvier 2016. Rapport moral de l’année 2015.

Pour reprendre l’habitude de rédiger notre rapport moral en regard de nos objectifs, nous reprenons, comme pour les années précédentes les objectifs fixés il y a désormais quatre ans :

« Relever le défi de la construction d’un grand mouvement environnemental ouvert et se régénérant ? C’est ce point qui doit être notre ambition.

Un grand mouvement ouvert mais avec des garde fous :

Il nous faut donc aller de l’avant mais sans oublier de :

  • S’appuyer sur des personnes indépendantes et compétentes et pour cela favoriser plus fortement les adhésions individuelles.
  • S’appuyer sur un règlement intérieur qui a fait ses preuves, garant de notre indépendance où il est bien souligné que des responsabilités dans un organisme politique est incompatible avec la représentation publique du CADE.
  • S’appuyer sur une pratique à long terme, patiente et bienveillante par rapport aux défauts des uns, des autres et des nôtres. Tout cela en relançant ce qui a fait notre originalité et notre point fort : la restitution des infos, la présentation de points de vue d’intérêt général en permettant d’associer aux décisions les principaux intéressés, les riverains et les populations.

Objectifs sans précipitation :

-Contacts bilatéraux avec les autres associations, pour se connaître mieux d’abord, cerner les points d’action et de réflexion communs ensuite tout en construisant la confiance nécessaire pour aller plus loin.

-Relancer les commissions transversales : eaux-industries, déchets, transports. -Ouvrir des chantiers vers d’autres commissions

-Se poser la question d’ouvrir un site internet du CADE.

-Assurer notre présence dans les cadres institutionnels sans se laisser absorber. »

Si nous reprenons ces objectifs aujourd’hui que peut-on dire :

  1. Rassembler davantage :

La troisième rencontre avec BIZI ! n’a pas eu lieu en 2015. Ils ont été très absorbés par leurs multiples Alternatibas et par la COP21. De notre côté certaines activités nous ont également fortement occupés. Des activités communes se sont néanmoins déroulées et nous ont permis de constater une confiance et un respect mutuel. Nous passerons à la dernière phase cette année 2016. La rencontre est évidemment ouverte à qui veut y participer sans que cela soit un trop grand nombre. Ici comme ailleurs vous noterez que nous nous sommes pressés lentement ce qui est gage de sagesse et d’application. Nous reprenons donc ci-dessous les conclusions de notre dernière AG : Nous pensons que le CADE et BIZI ! ont vocation à continuer d’exister, de s’améliorer et se développer de manière indépendante et complémentaire et qu’il est donc exclu que l’une des deux organisations se dilue dans l’autre. Considérant que nos rencontres se sont révélées positives, considérant que d’ores et déjà des membres de BIZI ! sont adhérents du CADE et inversement, que c’est principalement dans ce travail de base en commun que se forgent la compréhension et la confiance, considérant que le moment est venu de signifier publiquement que le CADE et BIZI ! principaux piliers d’un grand mouvement de défense de l’environnement en construction localement avancent de concert dans la même direction, nous proposons à BIZI les avancées suivantes : l’adhésion croisée de nos deux associations si cela s’avère possible (BIZI !  fonctionnant avec des adhésions individuelles), à défaut la possibilité pour certains représentants du CADE d’adhérer symboliquement à BIZI ! et en tout état de cause la rédaction d’une motion commune constatant les convergences et une meilleure coordination entre nos deux organisations.

Concernant la position de BIZI ! sur la forme de ces convergences, nous lui laissons le libre arbitre de décider à son tour de concrétiser ses propres propositions et nous souhaitons prochainement aborder ces points lors d’une troisième rencontre.

  1. Des commissions réactivées :

Nous avons poursuivi la relance les commissions transversales. La commission Eau-industrie et la commission déchets se réunissent régulièrement, font des conférences de presse au nom du CADE et s’impliquent dans des structures officielles (CSS, SPPPI etc…). La commission transport, à travers la coordination contre la LGV continue un travail de grande envergure. Après les nombreux rapports officiels sur la grande vitesse ferroviaire reprenant largement l’ensemble de nos arguments après le basculement de la presse nationale désormais sensible au concept de Grands Projets Inutiles et Imposés, pour la première fois les commissaires enquêteurs ont donné un avis défavorable aux enquêtes publiques de Bordeaux-Toulouse, Bordeaux-Dax et aménagements de la sortie de Toulouse (le tronçon Dax-Bidassoa n’étant pas encore soumis à enquête publique). Cela a contraint nos adversaires à contourner cette décision par un lobbying antidémocratique qui a souligné encore plus leurs activités indignes dans ce dossier et la lâcheté persistante de nos gouvernants qui s’engagent à signer la Déclaration d’Utilité Publique contre vents et marées. Mais les rapports circonstanciés des commissaires enquêteurs nous fournissent matière à aborder notre combat juridique contre ces DUP de manière solide. Nous vivons donc, malgré l’obstination réaffirmée de nos adversaires une étape importante. Le bras de fer continue cependant et notre mobilisation ne doit pas faiblir.

Nous organiserons début juillet le forum international contre les Grands Projets Inutiles et Imposés à Bayonne. Ce doit être pour nous l’occasion de faire mieux connaitre encore la lutte contre le projet GPSO et nous appelons tous nos sympathisants à s’impliquer dans cette tache ardue.

L’an dernier, nous avions souhaité ouvrir la délégation qui siège à l’observatoire des trafics à des éléments plus jeunes car visiblement cet observatoire devait durer plusieurs décennies. Or, nos adversaires, constatant que les données examinées dans cet observatoire n’allaient pas dans leur direction, l’ont mis en sommeil. Nous continuons cependant à produire des documents de fond et de réflexion diffusés largement.

La commission Eau-industrie a continué d’animer l’actualité tant sur le plan de la reconquête des bords de l’Adour, que de la vigilance sur les terres contaminées et la qualité des eaux littorales notamment. Elle a récemment publié notre contribution à l’examen critique de l’impact du nouveau laminoir Celsa, bien repris dans la presse et disponible sur notre site.

La commission déchets mène un travail important et remarquable vers la fermeture du CEF d’Hazketa et pour une véritable politique démocratique dans la gestion des déchets. Elle a su allier travail de fond et mobilisation sur Hazketa. Nous indiquions également l’an dernier : « La multiplication des décharges sauvages permet l’ouverture d’un nouveau front qui absorbe beaucoup de nos efforts. » L’année 2015 a confirmé oh combien ce déferlement de cas dénoncés et nous avançons sur ces dossiers en apprenant beaucoup.

La commission juridique s’est réunie plusieurs fois et continue sa mise en place. Comme prévu, nous avons pris en main certains dossiers avec des fortunes diverses et là aussi l’apprentissage renforce nos compétences. (voir annexe 1).

Nous avons lancé la création d’une commission « montagne ». Elle a démarré et constate que c’était bien une nécessité. Rafa anime donc ces premières réunions où OCL et Saiak trouvent leur place. (voir annexe 2)

Notre site est désormais opérationnel. Nous encourageons encore les associations du CADE et ses adhérents à mieux utiliser les photographies et les vidéos. La gestion de ce site demande également une forte charge de travail qu’Eliane assure.

Cependant certains d’entre nous soulignent les limites de l’impact du site : devant une déferlante de mails et de sollicitations internet croissantes, certains ne consultent pas le site avec régularité, certains d’entre nous posent également l’absence de support papier regrettant le temps d’Ortzadar et relevant que nos adhérents qui ne sont pas connectés sont peu informés.

Eliane et Régis posent les interrogations ci-dessous. Nous pouvons consacrer une partie de notre AG à débattre de ce sujet.

Quelques éléments à mon niveau concernant la "commission internet" que je soumets à vos avis / corrections / compléments :

Le site web , actualisé fréquemment, est riche de nombreux articles recouvrant la plupart des nombreuses thématiques suivies par le CADE. Le site est très bien référencé sur les principaux moteurs de recherche et dispose d'un très bon taux de disponibilité. La pétition contre la recherche d'or a recueilli "quasiment/plus de"  3000 signatures. Pourraient être améliorées la personnalisation de la charte graphique, les mises en forme des articles, l'inclusion de davantage de vidéos, sous réserve de disponibilités militantes pour s'investir sur ces points.
La présence sur les réseaux sociaux reste minimaliste. Même si ces outils n'ont pas eu notre faveur jusqu'à , force est de constater qu'il s'agit d'un vecteur de communication de plus en plus important. Il est probablement désormais souhaitable d'avoir une présence, sur facebook et twitter notamment, en mutualisant autant que possible les contenus afin de simplifier l'alimentation en articles. Néanmoins, des compétences et disponibilités militantes seront aussi ici nécessaire pour mettre en place et faire vivre ces vecteurs. (Régis)

En accord avec ce que dit Régis à propos de notre site, il faudrait ajouter deux autres points que l'Assemblée Générale doit connaître pour s'en saisir: il s'agit de responsabilisation

-sur l'extension de l'influence par la diffusion

nous n'avons pas prévu de compteur permettant de nous représenter les fréquences de connexion au site, pas plus que d'abonnement à une newsletter ou alerte d'article: en conséquence, tout repose sur la messagerie de Victor qui renvoie un avis aléatoire de mises en ligne d'articles sinon sur l'habitude des lecteurs à aller voir s'il y a quelque chose de neuf.  Nous savons peu d'une fréquentation que nous supposons active pourtant...

Ce n'est pas forcément gênant, mais dans un tel contexte, il apparaît alors comme fondamental que les adhérents associatifs ou individuels se sentent investis d'une fonction de RELAIS; soit ils invitent systématiquement leurs propres adhérents à aller visiter les articles, soit ils diffusent en réseaux privés ...qui diffusent eux-mêmes, etc.

-sur le nourrissage du site

il convient de rappeler qu'il n'existe pas d'équipe de rédaction et publication; pas de production concertée, mais pas de contrôle explicite non plus, donc l'alimentation du site reste limitée en thèmes et à deux ou trois personnes;

dans ce contexte, il importe que les responsables, tant au niveau des associations que des membres du comité de liaison ainsi que membres des commissions (eau, déchets,transports,etc), se sentent saisis de l'opportunité de produire ou relayer, pour parution sur notre site, des articles à proposer; ce qui, , reste trop rare.

L'information sur ces deux points en A.G. pourraient permettre à certains de comprendre comment cela se passe et éventuellement de se sentir plus investis dans les deux cas: diffusion, nourrissage. (Eliane)

A l’issu de la discussion, la décision est prise de relancer une réunion de la commission site chargée d’établir des choix les moins absorbants possibles en améliorant notre support. Les pistes possibles se situant autour d’un système de comptage de nos visites sur le site et d’un éventuel relais facebook….

Comme l’an dernier, nous soulignerons combien ces commissions, où chaque association ou chaque individu peut participer, contribuent à bâtir nos compétences, dégager l’intérêt général et cimenter nos liens dans l’action commune.

Nous disions sur ces commissions en 2013 : « Sur un travail bien finalisé, un contenu de conférence de presse… rédiger un document de quelques pages, mieux rédigé qu’un document presse, plus vulgarisé de manière à en faire une brochure qui fournira nos stands et nourrira le futur site du CADE. ». Ce travail est bien lancé, même si pour certaines commissions il n’est pas encore systématisé. Un coup d’œil dans les différents stands que nous avons tenus (Asunak,  Lurrama) nous a permis de progresser en qualité mais la marge de progression est encore importante. Notre dernière AG avait approuvé l’idée d’investir sur un petit chapiteau et des grilles de présentation. C’est chose faite.

 

  1. Projet de recherche minière :

Le projet autour de la Nive que Martine a impulsé nous a permis de marquer la méthode CADE : Un examen approfondi du projet, un diagnostic précis soulignant les points les plus importants, et le tout accompagné d’une information intense des populations. Nous disions en 2013 : « Même si nous ne déplaçons pas toujours des foules, à chaque grande étape de nos connaissances, il faut continuer à restituer nos connaissances aux premiers intéressés : les riverains et les populations.

Rappeler ce principe c’est éviter de ramollir notre vigilance.

En appliquant ces principes sous l’impulsion du CADE, avec l’appui d’UDE, une association « Stop Mines Eskal Herri est en train de se structurer.

 

  1. Mieux relayer des aspects nationaux et internationaux.

La mise en place du site internet a permis de relayer, sans se noyer, des campagnes nationales et internationales comme le changement climatique, l’eau, Sivens, TAFTA etc…

Cela devrait permettre de faire évoluer les consciences du local au global et dégage les futurs responsables du CADE.

 

  1. D’indéniables progrès dans la cohésion et l’adhésion.

Oui nous continuons de noter une plus forte indentification au CADE de nos associations et après une importante augmentation des adhésions individuelles (+149%) en 2014, une stabilité des adhésions et réadhésions en 2015.

 

  1. Enfin, nous proposons que l’année 2016 soit placée sous le signe de l’amélioration de notre fonctionnement.

Notre fonctionnement avec un Conseil d’Administration appelé Comité de Liaison où toute association ou membre adhérent peuvent siéger de droit revêt un caractère démocratique indéniable. Cependant, il peut aussi cacher des manques importants.

De fait, ceux qui sont le plus assidus sont les dirigeants de fait. La confiance bienveillante que les membres accordent au président fait de lui la plaque tournante du CADE. Cette position le pousse parfois à prendre des décisions urgentes presque seul. Il s’en plaint, car même si les critiques ne foisonnent pas, il a parfois fait des erreurs de jugement. En fait au-delà de « ces erreurs de jugement », la situation de fait peut ne pas être « saine ». C’est pourquoi, comme évoqué à plusieurs reprises dans les Comités de Liaison, il est peut être temps de ralentir un peu notre rythme de développement pour se consacrer à une gestion du CADE plus collective. Nous proposons que cette année, tranquillement et sereinement, puisqu’il n’y a aucune crise en notre sein, soit consacrée à une réflexion de fond sur le fonctionnement et que l’AG de l’an prochain entérine nos inflexions.

Quelques pistes pour lancer le sujet :

  • Que chaque commission élise un responsable en son sein, membre d’office du Comité de Liaison bien sur mais aussi rédacteur de comptes rendus réguliers.
  • Que le bureau soit élargi et la présence aux Comités de Liaison plus assidue.
  • Que soit constituée une commission consultative où les membres seraient destinataires des comptes rendus, dossiers et sollicitations sans que tous ses membres soient nécessairement au bureau s’ils ne le souhaitent pas.. Qu’elle soit consultée par internet au moins, lorsque nécessaire.

Bien sur ce n’est qu’une ouverture de la réflexion…

  1. Nos participations aux organismes institutionnels :

Vous trouverez en annexe 3 la liste de nos participations.

  1. Formation :

Nous lançons notre première formation à la cartographie le 23 janvier et 14 d’entre nous se sont inscrits. Il nous faudra en mettre d’autres en place.

Le rapport moral est adopté à l’unanimité.

Le rapport financier est adopté à l’unanimité.

 

Elections :

Sont élu(e)s ou réélu(e)s :

Secrétaire : Pierre Récarte

Trésorier : Guy de Barbeyrac

Président : Victor pachon

Vices président(e)s : Martine Bouchet

Membre du bureau : José Lavictoire

 

 

Publié dans CADE 2016, Environnement

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