Samedi 2 février 11h Sous la bannière du collectif NDDL 47, les opposants au projet de ZAC Agen-Garonne se mobilisent

Publié le par AMALUR64

Deux articles Sud Ouest pour Ste Colombe en Bruilois (47) - un pro LGV un Anti LGV.

http://www.sudouest.fr/2013/02/01/on-se-tient-prets-952975-710.php

Ste-Colombe-en-Bruilhois (47): « On se tient prêts »

Pour réaliser la LGV, la seule base de travaux lot-et-garonnaise y serait implantée

http://www.sudouest.fr/2013/02/01/notre-dame-des-luttes-953040-4720.php

Ste-Colombe-en-Bruilhois (47): « Notre-Dame-des-luttes »

"Sous la bannière du collectif NDDL 47, les opposants au projet de ZAC Agen-Garonne se mobilisent demain dès 11 heures au village. Avec la LGV, aussi, dans le viseur.

Le collectif NDDL 47, en hommage au Notre-Dame-des-Landes de Loire-Atlantique, a rebaptisé Sainte-Colombe-en-Bruilhois « Notre-Dame -des-luttes ».

Demain, la quinzaine d’organisations et partis politiques de gauche qui le composent appelle à un rassemblement à 11 heures (1), sur la place du village. Pour quelles raisons ?

1 Une manifestation qui unit les luttes

Sur ces projets que certains qualifient « d’inutiles », le rendez-vous de demain ne marque pas un premier round de protestation.

Sur la LGV Bordeaux-Toulouse, les voix n’ont cessé de s’élever contre sa réalisation via des associations de riverains ou de citoyens qui ont fini par se regrouper sous la houlette d’un collectif, la coordination 47.

Parallèlement, une association d’élus lot-et-garonnais, Alternative LGV, faisaient réaliser une étude indépendante pour démontrer par A + B que l’alternative à la voie aux bolides ferroviaires serait l’aménagement des voies existantes.

Tout ce petit monde a même fini par manifester d’une seule et même voix, et à diverses reprises, contre le Grand projet du Sud-Ouest (GPSO). Le projet d’une zone économique appelée « Technopole Agen-Garonne » sur Sainte-Colombe-en-Bruilhois a également fait grincer les dents et provoqué des manifestations notamment de la part des syndicats agricoles. Et l’implantation d’une gare LGV en rive gauche

2 « Trop de terres agricoles englouties »

Le projet de Technopole Agen-Garonne cristallise les crispations. Censée, à terme, s’étendre sur 213 hectares, elle « engloutira » au moins autant de terres agricoles et ce, alors « que la superficie d’un département français disparaît tous les sept ans sous la pression foncière ».

Ces terres sont en plus, selon les opposants, « les meilleures terres de la vallée de la Garonne ». Et leur suppression entraînera l’expropriation de paysans qui les travaillent.

3 « Un gaspillage de finances publiques »

Leurs bêtes noires : ce qu’ils surnomment les « Grands projets inutiles imposés » (GPPI). En plus de Sainte-Colombe-en-Bruilhois, ils y incluent évidemment un autre projet gourmand en terres agricoles, celui de la LGV Bordeaux-Toulouse, et militent pour la réhabilitation des lignes existantes afin d’éviter « un gaspillage des finances publiques sans intérêts » (sic).

Les derniers événements qui ont secoué le bocage nantais, où l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes est censé voir le jour, ont regonflé le moral des troupes. « Leur action a débuté il y a trois ans et redynamise toutes les luttes menées contre cette société que l’on veut nous imposer », indique un membre du collectif NDDL 47.

4 Des choix politiques qu’ils contestent

Ils parlent d’acharnement des décideurs, d’appât du gain, d’enjeux personnels et politiques. Et l’annonce de créations d’emplois découlant de la technopole Agen-Garonne ne parvient pas à effacer leurs craintes. Car pour eux, il ne suffit pas de multiplier les zones d’activités ou industrielles pour que des emplois voient le jour.

Si l’Agropole est présentée par beaucoup comme un modèle, eux rappellent qu’il a fallu vingt ans pour créer 2 000 emplois et que beaucoup d’entre eux sont précaires. La zone de Damazan, aujourd’hui bien mal en point après la fermeture de Xilofrance et « toutes ces zones à moitié vides dans le département », les incitent à penser que celle-ci est de trop.

5 Trop pour la rive gauche agenaise

Les mutations programmées de la rive gauche conjuguent à leurs yeux trop de projets. Car la ZAC n’est qu’un maillon des projets qui constellent ce territoire qui, de Brax à Roquefort, devrait aussi voir sortir de terre une nouvelle gare pour accueillir la LGV, laquelle est censée être reliée à l’actuelle gare du centre-ville d’Agen.

L’Agropole aussi continue à s’étendre tandis qu’un nouvel échangeur autoroutier est dans les cartons.

(1) Sont prévus une distribution de tracts et la présentation de banderoles qui nourriront les débats, un défilé autour du village et plusieurs prises de paroles qui se concluront par un pique-nique"
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Publié dans gpso news

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